MOD’VERRE, spécialiste historique du soufflage de verre
Dans le monde de la chimie de pointe, le soufflage de verre est un art à part entière. Il s’agit d’ailleurs de l’activité à l’origine de la société Mod’Verre. Plus qu’une spécialisation technique, c’est véritablement notre raison d’être à nos débuts, lorsque nous créons notre société en mai 1993. Depuis, en trois décennies, nous sommes parvenus à conserver cet art ancestral au sein de notre société. Et ce, malgré le manque cruel de souffleurs de verre de chimie qui sévit dans notre pays. Zoom sur une activité technique qui fait rimer vocation et passion.
Mod’Verre, spécialiste du travail du verre
Jean-Louis Baïetti, notre souffleur de verre en parfumerie, est parti à la retraite en octobre 2016. Trouver un remplaçant à sa hauteur ne fut pas chose facile. Aujourd’hui, le soufflage de verre continue à trouver une place de choix au sein de la société Mod’Verre. Il faut dire qu’à Grasse, capitale du parfum, la recherche et développement (R&D) a le vent en poupe. Les manipulations de verrerie en laboratoire sont une part importante du secteur clé local de la parfumerie et des cosmétiques. Des manipulations délicates qui sont parfois synonymes de casse. À cause d’un choc, sous l’effet de la pression ou encore d’un choc thermique, lorsque la température connaît des écarts importants et rapides, le verre peut se fragiliser jusqu’à casser. Le travail du verre, c’est tout un art que l’entreprise Mod’Verre est fière de vous présenter.
Pour devenir souffleur de verre, il faut passer de longues années d’apprentissage auprès d’un maître verrier. Chez Mod’Verre, Romain, notre souffleur de verre, maîtrise les secrets de la verrerie sur les bouts des doigts. Si les grands noms de la parfumerie nous font confiance pour gérer leur verrerie, c’est parce que nous avons su développer une véritable expertise en la matière.
Le soufflage de verre : comment ça fonctionne ?
Lorsqu’il s’agit de concevoir, fabriquer et réparer un contenant ou un outil en verre pour un laboratoire, rien n’est laissé au hasard. Il y a un protocole précis à suivre. Tout d’abord, il s’agit de laver la pièce de verrerie de chimie à réparer. Des techniciens s’occupent du nettoyage des matières premières résiduelles, naturelles comme synthétiques, ainsi que des éventuels solvants.
L’étape suivante consiste à sécher le verre. Le souffleur de verre pourra alors commencer son travail à la flamme en faisant monter petit à petit la température du verre. Pendant quelques minutes, il expose la pièce à une flamme plutôt douce… c’est-à-dire une chaleur de 1 000°C ! Une température à ne pas dépasser pour ne pas ajouter de tensions supplémentaires à la matière.
Puis le souffleur de verre élimine les parties abîmées de la pièce pour pouvoir la réparer. C’est le mouvement sûr et régulier de ses mains qui permet le succès de la manœuvre. En réparation comme en fabrication, le souffle du souffleur de verre a bien entendu elle aussi son importance. Après tout, c’est bien de là qu’il tient son nom ! Une fois la pièce créée ou réparée, le souffleur la passe au four. Il s’agit de l’étape de recuisson qui dure plusieurs heures. Elle assure la solidité, la complexité et la qualité de la pièce finale, parfois réalisée sur mesure après concertation avec le client. En outre, cette étape élimine les tensions qui résultent du contact du verre avec les mains du souffleur.
Si de plus en plus de pièces de verrerie de laboratoire sont aujourd’hui fabriquées de manière industrielle, le travail traditionnel du souffleur de verre n’en reste pas moins essentiel. Grâce à la R&D, le souffleur peut continuer à innover et à développer de nouvelles expérimentations, quitte à bousculer certains codes et à redéfinir certains principes. Aujourd’hui, son travail s’inscrit dans une démarche RSE. Acteur de son temps, le souffleur de verre permet de réparer une verrerie abîmée plutôt que de la jeter et de la remplacer. C’est ce qui rend son talent indispensable à notre époque.
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